Visitons l'église Notre-Dame de Larmor

 

Le grand retable
Réalisé entre 1685 et 1690 le grand retable présente en son centre une peinture de Notre-Dame de Larmor secourant des navires en périls. Les donateurs René Léziart, seigneur du Ter et son épouse Suzanne de Trelan, agenouillés invoquent le secours de la Vierge.
Les niches du retable abritent les statues de Saint Efflam et de Sainte Barbe, avec au-dessous les blasons de Louis II de Rohan (†1508), prince de Guémené qui est seigneur de Larmor et de Louise de Rieux, son épouse.

De part et d'autre, deux retables lambris. Dans celui de gauche, la statue de Notre-Dame de la Clarté datant du XVIIIe et dans celui de droite, un groupe de Sainte Anne et de la Vierge.

 GRand retable

 

Retable de la PassionLe retable de la Passion, dit autel des Juifs

Ce retable du transept nord est une véritable œuvre d'art, en bois polychrome, d'origine flamande. Il présente une quarantaine de petits personnages de tous âges et de toutes conditions, sur les rampes de la colline au sommet de laquelle se dressent les trois croix : celle du Seigneur au milieu des deux larrons. Au fond apparait Jérusalem entourée de ses murailles et de ses tours.

Dans la niche de droite, une vierge à l'enfant, Notre-Dame des Anges et dans celle de gauche, un Saint-Joseph.

 

Le retable de la PietàRetable de la Pieta

 

 

 

Ce retable du transept sud, en pierre polychrome date du début du XVIe siècle. La Vierge tient sur ses genoux le corps du Christ descendu de la croix et est entourée de Saint Jean, de Marie Madeleine et de Joseph d'Arimathie.

Dans la niche de gauche, Notre-Dame de Larmor présente au Christ couronné, l'Etoile de la Mer. Dans l'autre niche, la statue de Saint Roch.

 

 

 

 

 

La vierge d'argent

En 1775, les fidèles et le chapelain décident de donner à la chapelle de Larmor une vierge d'argent. Un artiste Hennebontais sculpte une statuette en bois d'environ 60 cm. Antoine Renaud, orfèvre à Port-Louis la recouvre de 4,680 kg d'argent. Le 13 janvier 1777, il reçoit 1616 livres 7 sols 3 deniers pour ce travail, dont 500 livres pour le sculpteur.
Puis, on lui demande de réaliser trois plaques d'argent pour orner le piédestal.
La commande de cette vierge oppose devant les tribunaux le recteur de Plœmeur Hyacinthe de Lyvois, aux paroissiens de Larmor. Natif d'Hennebont, le recteur souhaite que ce soit la Vierge "du Vœu d'Hennebont", contrairement au souhait des fidèles. La justice leur donnera gain de cause.

 

Les ex-votosEx-Voto

 

 

En plus des nombreuses plaques ex-votos dans le transept sud, trois bateaux rappellent que Notre-Dame de Larmor est une chapelle de pèlerinage de gens de mer.

 

Saint-Jean

 

 

 

 

- Le Saint-Jean, frégate trois-mâts carrés, de la fin du XIXe. Pendu au plafond, il donne le vent.

 

 

 

  

 

 

 

 

- Le Notre-Dame de Larmor, trois-mâts barque de commerce, de la première moitié du XXe siècle, offert par la famille Theauden.

 

 

  

 

 - Le Protecteur, vaisseau à deux ponts de 64 canons, construit à Toulon de 1756 à 1760. Il a participé à la guerre de libération des Etats-Unis. Maquette construite par M. David, qui consacra mille heures à sa réalisation.

 

 

Les cloches
Le 8 juin 1784, dans la chapelle de Larmor, Monsieur Marc Guillevic, recteur de Plœmeur, procède à la bénédiction d'une cloche de 581 livres. Le parrain est Armand Jean Baptiste de la Pierre, écuyer seigneur de Talhouet et autres lieux, capitaine de dragons au régiment de la Reine, lieutenant de nos seigneurs les maréchaux de France au département d'Hennebont, représenté par noble maître Jérôme René Huo de Kermorvant, avocat au parlement. La marraine est Dame Catherine Sainte Fortunée du Bahuno, Dame Comtesse du Bouëtiez. Ils lui ont donné les noms de Fortunée Armandine.

Une cloche de 375 kilos est installée dans le clocher en 1884.

Le 21 septembre 1951, Marie Florentine Marcelle, cloche de 110 kilos, coulée à Villedieu-les-Poëles par la fonderie Cornille-Havard, est baptisée par l'évêque de Vannes. On peut y lire d'un côté : Je m'appelle Marie Florentine Marcelle, mon parrain est Marc Le Créour, ma marraine Florentine Le Bourhis. De l'autre : J'ai été baptisée en 1951 par Monseigneur Le Bellec, évêque de Vannes, Jules Le Guen étant maire, Henri Le Tallec, recteur, Edouard Le Messager, vicaire, Arthur Kersaho, sacristain.

En 1953, on procède à l'électrification de la sonnerie des cloches.

 

Les Vitraux
Très dégradés au cours des siècles, l'abbé Le Tallec entreprend leur restauration. Le dimanche 7 août 1938 les vitraux réalisés par M. Brandois sont bénis lors de la grand-messe par le chanoine Kerhino, supérieur de l'Institution Saint-Louis.