Genèse de la commune

Période révolutionnaire

Depuis le 19 juin 1791 le territoire de la commune est divisé en sections. Celui de la future commune de Larmor-Plage est réparti sur 3 sections : Kervaugam, Larmor et Kerguélen.

Le 20 novembre 1791, l'assemblée des citoyens actifs de Plœmeur est réunie en la chapelle Sainte-Anne pour procéder à l'élection du maire, du procureur de la commune, des élus municipaux et des notables.
Joseph Pallo du Kernével est élu officier municipal avec 23 voix sur 43.
Pierre Le Montagner de Kervaugam, Joseph Bourlaouen de Kerblaizy, Olivier Raoul de Kerhoas et Guillaume Romieux de Larmor sont élus en tant que notables.

Le 18 septembre 1792, l'assemblée générale de la commune de Plœmeur jure de maintenir la liberté et l'égalité ou de mourir en les défendant. Elle nomme des commissaires chargés de faire des visites domiciliaires pour constater la quantité des munitions et le nombre des armes, chevaux, charrettes et chariots qui se trouveront chez les citoyens, désarmeront tous les citoyens suspects et confisqueront les armes cachées.
Pour les sections de Kervaugam, Larmor et Kerguélen, sont nommés : Joseph Pallo du Kernével, Ambroise Le Quentrer de Kerfderff, François Tesson de Larmor, Guillaume Le Goff de Larmor, Pierre Le Montagner de Kervaugam, Jean Le Corre de Quélisoy et Louis Bienvenue de Kerguélen.

 

Vers le sectionnement électoral de Larmor

Trois Larmoriens deviennent maire de Plœmeur :
                 - Grégoire Monfort, marchand de sardines en gros à Larmor,
                 - Guillaume Marie Romieux, tonnelier à Larmor, de 1830 au 25 décembre 1838, jour de son décès,
                 - Jacques Marie Raduget, natif de Port-Louis, propriétaire à Larmor et au Kernével, de 1843 à 1852.

En 1854, le conseil de Plœmeur décide de faire dresser un plan général de Larmor par un homme de l'art. Il sera aidé par MM. Lacroix Herpin, Le Bras et Le Corre, conseillers de Larmor.

En 1876, le conseil d'arrondissement demande que les sections électorales de Plœmeur soient établies de telle façon que les habitants de Larmor et par suite de sa section puissent voter à Larmor sans être obligés d'aller à Plœmeur.
Le 6 août 1876, le conseil municipal
- considérant que sur cinquante-cinq villages, onze seulement sont à proximité de Larmor et que quarante-quatre autres sont plus rapprochés de Plœmeur que de Larmor ;
- considérant d'autre part que la plus grande partie de ces villages serait séparée du lieu de vote par la rivière du Ter sur laquelle existe encore un pont à péage ce qui pourrait bien éloigner du scrutin bon nombre d'électeurs ;
- est d'avis que le vœu émis par le conseil d'arrondissement est complètement contraire aux intérêts des électeurs de la section de Larmor et qu'il ne soit pas pris en considération.


Un bureau de vote à Larmor
En avril 1896, en réponse au vœu exprimé à chaque élection par les pêcheurs et les habitants de la section, le préfet autorise l'ouverture d'un bureau de vote à Larmor.

En 1899, suite au décès de M. de Raisme, maire de Plœmeur, une élection partielle a lieu les 15 et 22 octobre. Pour la première fois, un bureau de vote est ouvert à Larmor. Eugène Le Coupanec, ancien député, propriétaire à Kermélo et Virgile Gallois, propriétaire aux Montagnes, sont élus. Puis M. Le Coupanec est élu maire de Plœmeur.

Suite à l'érection de la section de Keryado en commune, des élections municipales ont lieu à Plœmeur et dans les sections de Lanveur et de Larmor en 1901. Plusieurs Larmoriens sont élus : Achille Guillerme, négociant au Kernével, Eugène Le Bras, négociant à Larmor, Jean-Louis Le Guin, cultivateur au Vieux Moulin, François Le Montagner, cultivateur à Kervaugam, Louis Puren, maitre entretenu de la marine en retraite à Larmor.

En 1907, lors de l'élection cantonale, 628 électeurs sont inscrits dans la section de Larmor.

Le 1er décembre 1912, alors que le conseil municipal traite des chemins vicinaux, un conseiller, M. Richard n'est pas content et s'adresse aux représentants de la section de Larmor. "Puisqu'on vous a donné un bureau télégraphique, que vous allez avoir le pont, le tram et que vous avez déjà une paroisse, il ne vous reste plus qu'à vous séparer et à nous laisser tranquilles".

Sectionnement électoral
En 1913, 250 électeurs de Larmor et du Kernével signent une pétition demandant que la section électorale soit délimitée au sud par l'océan, à l'ouest par le chemin n°11 entre Kerpape et le Moulin Neuf, au nord par le Ter et à l'est par la rade, soit en gros les limites de l'actuelle commune. La population y est d'environ 1900 habitants.

Le préfet soumet cette pétition au conseil général. En juin une enquête ouverte en mairie reçoit de très nombreuses observations au vu desquelles le commissaire enquêteur émet l'avis suivant : considérant que les partisans du sectionnement électoral demandé présentent de sérieux arguments qui sont de nature spéciale, car, d'après l'état actuel des choses, ils ne se trouvent certes pas suffisamment représentés au conseil municipal qui peut ne tenir aucun compte des intérêts des deux agglomérations du fait même que ce conseil se trouve composé en majeure partie par les électeurs cultivateurs, propriétaires ou fermiers.
Il existe donc une dualité qui aurait beaucoup de chances de disparaitre, ou tout au moins de s'atténuer sensiblement en créant le sectionnement comme on le sollicite.
Aussi le commissaire enquêteur est-il d'avis que le conseil général accueille favorablement la pétition qui lui est adressée en décidant la création du sectionnement.

En juillet 1913, cette question est l'objet de vives discussions au conseil municipal. Monsieur Coquerel, maire, lit la pétition des habitants du Kernével et de Larmor. Il rappelle les protestations des habitants de certains quartiers qui refusaient que leurs villages soient intégrés dans la nouvelle paroisse de Notre-Dame de Larmor et qui manifestent la même opposition à propos de la section électorale. Une autre pétition allant dans le même sens a reçu les signatures des débitants et commerçants du bourg de Plœmeur ainsi que celles de propriétaires d'immeubles à usage de débits de boissons.
Comme cette pétition est faite au nom de 127 adhérents au syndicat agricole, M. Jouanno ne peut s'empêcher de dire qu'il ne comprend pas comment la création demandée pourrait nuire aux intérêts agricoles de la commune de Plœmeur.
M. Le maire, considérant que les intérêts de Larmor et du Kernével sont distincts de ceux des villages environnants, propose au conseil de donner un avis favorable à l'érection d'une section ne comprenant que ces deux agglomérations.
A partir de ce moment, la discussion devient très vive.
M. Jouanno – Vous sortez de la question, M. le maire. Vous êtes priés par M. le sous-préfet de demander l'avis du conseil sur la pétition dont le conseil général a pris acte dans la session d'avril dernier : agir autrement, ce serait se mettre en contradiction avec les prescriptions de la loi municipale.
M. le maire – M. le sous-préfet n'a rien à voir dans cette affaire.
M. Le Cren qui ne cesse de gesticuler et de protester contre le sectionnement se lève, tend le bras vers M. Jouanno et lui dit : Mais vous n'êtes pas encore maire de Plœmeur. A l'avenir, vous ne me verrez plus voter à Larmor ; les jours d'élection j'adresserai mon bulletin de vote au préfet.
M. Le maire propose de mettre aux voix le projet de sectionnement tel qu'il a été demandé par les électeurs du quartier de Larmor et du Kernével.
M. Jouanno – Pour que les responsabilités soient bien établies, je demande le scrutin public.
La création d'une section électorale est rejetée par 12 voix contre 8.
Ont voté pour : MM. Puren, Guyomar Yves, Le Hunsec François, Le Thiec, Lestrohan Jean, Ezvan, Jouanno, Lestrohan François.
Ont voté contre : MM. Coquerel, Coëffic, Dessair, Le Chaton, Le Hunsec Jean-Louis, Le Clanche, Le Guen, Corlo, Guillerme, Guyomar Louis, Stéphant, Richard.

A sa session de septembre, le conseil général informé de l'avis favorable du commissaire enquêteur et de celui défavorable de la commune, étudie de nouveau cette question. Les quartiers de Larmor et du Kernével paraissent réunir les conditions requises pour obtenir le sectionnement électoral. […] Le bourg de Larmor est déjà très indépendant du chef-lieu ; il possède une église, un groupe d'écoles de filles et de garçons, une recette buraliste, une recette des douanes, un bureau de tabac et un bureau télégraphique.
Il est donc équitable que les habitants des quartiers en question obtiennent le sectionnement électoral qui leur assurera pour l'avenir une représentation indépendante dans le conseil municipal et sera un acheminement vers la création d'une nouvelle commune.
M. le préfet estime que satisfaction parait devoir être donnée aux pétitionnaires, mais qu'il y a lieu de prendre en considération le vœu exprimé par les habitants des hameaux du Moulin-du-Ter, de Quehellec, de Keradehuen plus rapprochés de Plœmeur et qui ne veulent pas être rattachés à la section projetée.
Ce rapport est adopté et une nouvelle enquête de commodo et incommodo est réalisée avec cette nouvelle délimitation. Les seules protestations émanent des habitants des villages qui ont pourtant obtenu satisfaction avec le nouveau projet. Le commissaire enquêteur maintient son avis favorable.
Le conseil municipal de Plœmeur, lors d'une séance houleuse, se prononce contre le sectionnement électoral par 16 voix contre 5. Par contre, il demande la création d'une commune distincte à Larmor par 15 voix contre 5.
Le 19 mai 1914, le conseil général adopte le projet de sectionnement.

 

Vers l'érection de la commune

Le 24 juin 1914, les habitants de Larmor et du Kernével adressent au maire une pétition ayant recueilli plus de 400 signatures.
Considérant que le conseil général a érigé cette partie de la commune en section électorale et que l'établissement d'un bureau de l'état civil à Larmor en est le complément nécessaire,
Considérant que les autorités religieuses y ont déjà créé une paroisse,
Considérant que Larmor possède depuis longtemps un cimetière et un important groupe scolaire, considérant que les quartiers de Larmor et du Kernével ont déjà une population d'environ 2000 habitants et que leur importance augmente d'année en année,
Estiment que ces faits constituent en vertu de la loi du 5 avril 1884 un droit à l'établissement d'un bureau d'état civil avec création d'un poste d'adjoint spécial et demandent au conseil municipal et aux autorités compétentes de le leur accorder dans les plus brefs délais.

Le 21 novembre 1915, à la demande du sous-préfet de Lorient, le conseil municipal se prononce sur cette question. Le maire fait remarquer que cette pétition n'est pas bien urgente au moment où tant de pères de familles sont mobilisés, où les préoccupations inhérentes à la situation actuelle absorbent les pensées de tous, il y aurait peut-être lieu pour le conseil de remettre après les hostilités l'étude approfondie de cette pétition.
Par 12 voix contre 4, le conseil approuve cet avis.

Le 20 juin 1920, des chefs de famille de Larmor se réunissent en comité dans le but de décider s'il y a lieu d'ériger leur section en commune de Larmor. Sous la présidence d'André Gérard, après en avoir discuté, ils arrêtent : nous sommes fermement décidés à poursuivre et jusqu'à entière satisfaction la réalisation de notre vœu le plus cher : transformation de notre section en commune de Larmor. Demandons instamment au conseil municipal et à M. le maire de Plœmeur de faire toutes démarches utiles dans ce sens. 

Ils dressent également la liste des candidats au futur conseil municipal de Larmor.

 

Deux semaines plus tard, Eugène Le Thiec, maire de Plœmeur expose au conseil que cette pétition non conforme à la loi n'est susceptible d'aucune suite. Mais celui-ci adopte à l'unanimité le projet de distraction de la section de Larmor de la commune de Plœmeur et son érection en commune. Il exprime l'avis que la nouvelle circonscription à former prenne le nom de Larmor.

Aussitôt Louis Cren et les conseillers municipaux de Larmor organisent Salle Edelin une grande réunion publique à laquelle sont conviés tous les habitants. A l'ordre du jour : fixation des limites de la commune, signature d'une pétition, organisation d'un syndicat d'initiative pour obtenir les avantages de la loi du 24 septembre 1919.

Une nouvelle pétition du 20 juillet, cette fois conforme à la loi, est adressée à la mairie. Le conseil se réunit et considérant :
             - que la pétition est régulière ;
            - que la séparation demandée est naturellement indiquée en raison de l'éloignement et de la position topographique de la     section par rapport au chef-lieu communal ;
           - que les pétitionnaires ont accepté comme délimitation celle de la section électorale telle qu'elle a été adoptée par le conseil général.
Il renouvelle son vote de la séance précédente demandant l'érection de la section de Larmor en commune distincte.

Le dimanche 31 juillet 1921, monsieur Alphonse Rio, sous-secrétaire d'état à la marine marchande, aux ports et aux pêches, est reçu à Larmor par le comité républicain. M. Perrodo, son président, lui demande d'appuyer de son autorité l'érection de la section de Larmor en commune, soutenu par M. Bouligand, député, et M. Le Thiec, maire de Ploemeur.

Le 15 septembre 1921 est dressé l'état des édifices et biens communaux de Plœmeur avec la précision de ceux à rattacher à la future nouvelle commune.

Désignation cadastrale

Destination des immeubles

Contenance Valeur
     G 922   Chapelle de Kerhoas   0 a 55 ca    1000

     H 1449

     H 1448 p

  Cimetière

  5 a 20 ca

  7 a 30 ca

   1000
     H 1497   Eglise   7 a 20 ca 21 000
     H 1560    Fontaine   0 a 35 ca  
     H 1715   Groupe scolaire 19 a 93 ca 49 900

Le préfet ordonne une enquête.  M. Guilloret, commissaire enquêteur, est en mairie de Plœmeur le 30 janvier 1922 pour recevoir les observations.

Le 5 mars, le comité d'union républicaine et d'action démocratique de Larmor organise une réunion publique, salle Edelin, en présence de M. Bouligand, député. Plus de 200 personnes viennent l'écouter et après un tonnerre d'applaudissements adoptent la motion suivante. Les républicains de Larmor après avoir entendu le citoyen Bouligand, député, conseiller général du Morbihan, approuvent pleinement ses énergiques déclarations et, assurés de tout son dévouement pour faire aboutir leurs revendications tant au point de vue de l'érection de leur section en commune qu'à celui des améliorations projetées pour leur petit port, et aussi qu'à celui de la protection des cultivateurs de la région contre la crise qui les menace, lèvent la séance au cri de "Vive la république démocratique !".

Le dimanche 26 mars a lieu à Larmor l'élection des cinq membres de la commission syndicale qui doit statuer sur le rapport du commissaire enquêteur.
Trois listes sont en présence. La liste d'alliance républicaine est élue avec en moyenne 169 voix. La liste socialiste obtient 125 voix et la liste de protestataires menée par Mathurin Le Doussal 8 voix.
Dès le lendemain, MM. Cren, Conan et Henaff, conseillers municipaux socialistes, se disant promoteurs de l'érection de Larmor en commune et qui ont pris toutes les initiatives, accompli toutes les démarches nécessaires estiment que leur dignité leur commande de se retirer du conseil municipal de Plœmeur et adressent leur démission au préfet.

Des élections complémentaires pour pourvoir les sièges laissés vacants ont lieu le 30 avril.
Le comité d'union républicaine et d'action démocratique propose les candidatures de MM. Louis Edelin, J-M Kermabon, Armand Le Hen et J-L Le Darz.
Tandis que la liste socialiste est composée de René Conan patron sableur, Louis Cren instituteur démissionnaire un mois plus tôt, Ernest Gourdin mécanicien et Joseph Roulé cultivateur.
305 électeurs sur les 481 inscrits se présentent aux urnes et élisent largement la liste d'union républicaine avec environ 60 voix d'avance.

M. Cren qui avait déposé une réclamation contre l'élection de M. Le Goulven à la commission syndicale, la voit rejetée par le préfet le 22 avril.

Le 25 juin, l'érection de la section de Larmor en commune est à l'ordre du jour du conseil municipal de Plœmeur. Il considère que les résultats de l'enquête sont généralement favorables au projet et que les oppositions isolées basées sur des motifs personnels ne sont pas de nature à prévaloir contre le vœu de la population. L'avis de la commission syndicale étant également favorable, il délibère à la majorité moins une voix qu'il y a lieu de distraire de la commune de Plœmeur pour l'ériger en commune distincte dénommée Larmor, la section électorale de Larmor telle qu'elle a été délimitée par le conseil général.

En septembre 1922 "Le Nouvelliste du Morbihan" évoque plusieurs noms possibles pour la future commune qu'il soumet au choix des "Larmorois" :
"Larmor" tout court ? mais il y en a plusieurs sur les côtes bretonnes ;
"Larmor-Notre-Dame" : la vieille église dont la marine appuyait jadis la vue de trois coups de canons pendant que les couleurs            saluaient ;
"Larmor-les-Coureaux" : le nom rappelle la principale fête de l'année ;
"Larmor-aux-Apôtres" : du passé architectural de la vieille église dont les apôtres du porche sont une des curiosités les plus connues
"Larmor-sous-Lorient" : Pour un terrien comme pour un marin, Larmor est bien sous Lorient.
 

Le 14 septembre 1922, M. Bouligand au nom de la 3e commission donne lecture au conseil général d'un long rapport au sujet de l'érection de Larmor en commune.
On ne saurait faire obstacle au désir manifesté par l'une et l'autre section.
Après la séparation, la population de la commune de Plœmeur comptera encore 7539 habitants, celle de Larmor 1642. Le centime de Plœmeur vaudra 478 francs en chiffres ronds et celui de Larmor 100 francs. Les recettes annuelles de la nouvelle commune, tant ordinaires qu'extraordinaires atteindront le chiffre de 27 576 francs contre une dépense totale de 16 616 francs. La comparaison de ces deux derniers chiffres fait apparaitre des disponibilités certaines, grâce auxquelles le conseil municipal de Larmor pourra améliorer d'une manière appréciable la situation de cette coquette station balnéaire.
Ce rapport est adopté par le conseil général qui émet un avis favorable au projet. Il ne manque plus que la décision du Conseil d'Etat et le décret présidentiel.

Le 29 avril 1923, le conseil de Plœmeur décide que :
- les biens immobiliers situés sur le territoire de la section de Larmor ainsi que les meubles les garnissant deviendront la propriété de la future commune. Il s'agit de la chapelle de Kerhoas, du cimetière, de l'église, de la fontaine et du groupe scolaire ;
- les fonds existant dans la caisse de la commune au moment de la séparation seront partagés avec celle de Larmor proportionnellement au nombre de feux (495 à Larmor et 2085 à Plœmeur lors du recensement de 1921) ;
- les annuités des emprunts restant à payer seront supportées par les deux communes dans la proportion où chacune d'elle en bénéficie.

A la demande du ministre de l'intérieur, afin d'éviter des erreurs, le conseil municipal doit modifier le nom de la future commune car il existe déjà près de Vannes une localité portant le nom de Larmor-Baden.
Les limites de la future commune étant bordées par la mer sur la majeure partie de son territoire sur le littoral duquel on rencontre de belles plages, le conseil choisit le nom de Larmor-Plage.