Plan des cimetièresLe 25 juin 1756 délibération est prise par la fabrique de Plœmeur d'acheter un courtil destiné à servir de cimetière. René Le Boulbard, trésorier de la chapelle est autorisé à passer contrat avec Yves Pessel et Marie Cillo sa femme du village de Lannenec et Marie Françoise Le Becoux de celui de Breuzent. Il s'agit de l'acquisition au prix de 90 livres d'un jardin d'une superficie de 190 m² à proximité immédiate de la chapelle (future parcelle n°1530, section H). La transaction a lieu en juillet 1758. Jusque-là, les inhumations avaient lieu dans l'église.

En 1828 ce premier cimetière devenu trop petit est agrandi d'une surface équivalente. En effet, par acte du 24 juillet de Maître Lacroix Herpin notaire à Plœmeur, Marc Le Livec, curé de Plœmeur, achète pour et au nom de la chapelle, avec les deniers de celle-ci, un petit jardin de 190 m² (parcelle n°1531, section H), limitrophe du cimetière existant. Les vendeurs sont Jean-Marie Le Pape et Michelle Gueguen pour la somme de 232 francs. Le 10 novembre, le recteur de Plœmeur procède à la bénédiction de ce nouveau cimetière.

Le 17 mars 1844, le maire de Plœmeur fait part au conseil municipal de la réclamation qu'il a reçue des habitants du quartier de Larmor au sujet des arbres du cimetière qui obstruent et empêchent la circulation de l'air et deviennent par leurs nombreuses racines un obstacle au creusement des fosses. Dans l'intérêt de la santé publique, ils demandent que ces arbres soient enlevés pour qu'on puisse creuser des fosses d'une manière convenable et sans aucun inconvénient pour les inhumations. Le conseil décide que ces arbres seront abattus et vendus au profit de la commune.

Le 2 mai 1846, le conseil arrête un règlement et tarif concernant les concessions de terrain dans le cimetière de la commune de Plœmeur. Il est approuvé par le préfet le 19 juin.
Il est permis de penser qu'il s'appliquait également au cimetière de Larmor.
Trois classes sont distinguées selon la durée : perpétuelle, trentenaire et temporaire de 15 ans.
Un tiers du prix des concessions sera prélevé pour être distribué aux pauvres en secours à domicile.
Aucun signe, aucune inscription ne pourront être placés sur les pierres tombales ou sur les monuments sans avoir été préalablement soumis à l'approbation du maire.
Le terrain concédé pour une tombe est de 2 m² savoir : deux mètres de longueur et un mètre de largeur. La grille d'entourage sera établie sur le terrain concédé.
Le prix est de : 60 F pour les concessions perpétuelles
                        30 F pour les concessions trentenaires
                        15 F pour les concessions temporaires

Un projet de création de nouveau cimetière est dans l'air puisque le 21 février 1871, le docteur Thomeuf, médecin cantonal, rend compte au maire de la visite qu'il a effectuée du terrain choisi par l'administration à Larmor. Il parle d'un terrain placé à une très bonne distance du village, ni trop loin, ni trop près du centre de la population, sur un lieu relativement élevé.
Il note à proximité la présence d'un petit cours d'eau qui sert principalement au lavage et il n'est pas à craindre que l'eau qui provient du cimetière puisse pénétrer par infiltration et aller infecter la fontaine.
Il faut presser l'installation d'un nouveau cimetière, car l'ancien est tout à fait insuffisant et il y a un nombre trop considérable de cadavres accumulés dans un espace trop limité.
Mais aucune suite n'est rapidement donnée à cette visite.

Le 27 novembre 1873, le conseil municipal est réuni pour décider de l'emploi de la somme de 8 949,80 F, deuxième remboursement de l'Etat sur l'emprunt des mobilisés. Les habitants de Keryado et ceux de Larmor demandent tous deux que cette somme soit affectée à la création d'un cimetière dans leur quartier. M. de Bernardières demande que 8 500 F soient affectés à la création d'un cimetière à Keryado, autrement si l'on refuse de voter ce qu'il demande, la séparation de Keryado deviendra inévitable. M. Bois du Bouetiez de Kerguen expose que Larmor ayant déjà un cimetière de temps immémorial a plus le droit à un nouveau, attendu que celui qui existe, placé au milieu du village, est une cause d'insalubrité et que tôt ou tard la police forcera à le déplacer.
Quatre propositions différentes sont soumises au vote du conseil. Par treize voix contre onze et un bulletin nul, il est décidé que la moitié de la somme sera affectée au cimetière de Larmor l'autre moitié pour les chemins, étant entendu que cette somme ne sera pas employée par les agents voyers dont il y a trop de plaintes à faire. Les routes de Plœmeur n'ayant jamais été en si mauvais état que depuis l'arrivée de ces agents. Le conseil décidera des chemins à réparer ou à faire et ce travail sera fait sous la direction du maire.

Un mois plus tard, monsieur Luco, maire, expose qu'il a reçu une lettre du préfet lui faisant part de l'annulation du vote relatif aux chemins du fait que seuls les agents voyers ont le droit de surveillance de l'emploi des fonds. En conséquence, M. de Bernardières demande que cette somme soit affectée à la création d'un cimetière à Keryado et prend l'engagement de ne jamais demander la séparation de la section de Keryado de la commune. Le conseil se prononce en faveur de cette proposition. Un cimetière sera donc créé à Larmor et un à Keryado.

A la séance ordinaire du conseil et des plus imposés de la commune en novembre 1874, M. de Bernardières donne lecture du rapport de la commission chargée de faire le choix d'un terrain pour l'installation d'un nouveau cimetière à Larmor. Un terrain est proposé par M. Germain, mais des fouilles ont montré que cette parcelle repose sur des rochers trouvés à 50 cm de profondeur. L'établissement d'un cimetière y est donc impossible.
Plan du nouveau cimetièreMonsieur Scanvic propose un autre terrain dont les fouilles s'avèrent satisfaisantes et exemptes d'eau. Toutefois des voisins affirment qu'en hiver ce champ est très humide et un drainage s'impose. La superficie est de 2200 m² pour la somme de 800 F, très inférieure aux prévisions.
Il propose qu'une commission supérieure juge si ce terrain est convenable ou s'il peut le devenir moyennant certains travaux.

Finalement, en janvier 1875 après examen de plusieurs emplacements, le choix du conseil se porte sur un terrain de dix-huit ares quinze centiares classé sous les numéros 1448 et 1449 de la section H du cadastre, appartenant au sieur Jean-Louis Germain, sous-brigadier des douanes en retraite, demeurant à Port-Louis. Il s'engage à le céder au prix de 70 ct le m² soit pour 1270,50 F.

En 1875, un relevé fait état des individus enterrés pendant les cinq dernières années dans le cimetière de Larmor.

1870 1871 1872 1873 1874
76 55 19 45 16

A la même époque, la population de la commune de Plœmeur s'élève à 10 237 habitants.

A compter du 13 juin et pendant 8 jours, une enquête sur ce projet a lieu en mairie. Monsieur Raymond de Raime, adjoint est nommé commissaire enquêteur. Aucune observation n'est faite.

Le 10 juillet 1875, le conseil municipal vote un crédit de 795 F pour parfaire un devis jugé incomplet par l'agent voyer d'arrondissement et ajouter la confection et la pose d'une grille en fer destinée à fermer le cimetière plutôt qu'une porte en bois.

Le 22 juillet un arrêté du préfet décide que :

Art 1  : le cimetière actuel de la section de Larmor en Plœmeur sera supprimé.
Art 2 : le nouveau cimetière sera établi sur un terrain inscrit au cadastre sous les nos 1448 et 1449……dont l'acquisition sera autorisée par arrêté séparé.

Le même jour, un autre arrêté stipule :

Art 1 : la commune de Plœmeur est autorisée à acquérir de M. Germain moyennant la somme de douze cent soixante-dix francs cinquante centimes un terrain pour servir d'emplacement au nouveau cimetière de la section de Larmor.
Art 2 : il sera pourvu au paiement de cette acquisition au moyen des fonds provenant d'un remboursement par l'état de la dépense des mobilisés.

Le 19 mars 1876, le conseil constate que la somme de 8949 F est insuffisante pour les deux cimetières et que 6000 F manquent pour le parfait achèvement du travail. Le devis du cimetière de Larmor s'élève à 5300 F. Il manque donc 846 F par rapport à la moitié de 8949 F. Pour le cimetière de Keryado, il manque 4526 F ; soit en tout 5372 F. A cela, il faut ajouter la construction d'un calvaire et des frais de plantations. C'est finalement 6000 F que la commune va emprunter au sieur Aléno propriétaire à Plœmeur et rembourser au moyen d'une augmentation de 13 centimes additionnels.

Les travaux à exécuter au cimetière de Larmor sont adjugés le 30 mai au sieur Onézime Morin moyennant un rabais de 1% sur le montant du devis estimatif de 3800 francs. Le prix de l'adjudication est ainsi ramené à 3762 F.

En septembre le conseil vote à l'unanimité une somme de 200 F pour l'achat d'un terrain devant servir de chemin pour aller au cimetière.

La réception définitive du cimetière a lieu le 22 juin 1877. Les travaux étant terminés, monsieur Morin, entrepreneur, demande le remboursement de son cautionnement.

La dernière inhumation dans l'ancien cimetière a lieu le 18 mai 1878. Il s'agit de celle de Jacques Marie Le Chaton, veuf de Marie Françoise Charles, retraité de la marine, âgé de 69 ans.

En 1878, l'ancien cimetière est transféré dans ce nouveau cimetière dit de nos jours "vieux cimetière" ou cimetière de Beg-Tal-Men (du nom donné en 1935 à la rue qui prolonge la rue du cimetière, sur proposition de M. Le Port qui offre l'achat et la pose de la plaque). Il est ouvert aux inhumations à partir du 25 mars. Les tombes les plus anciennes remontent à 1883.

En 1879, le traitement du gardien du cimetière est fixé à 100 francs. Il est autorisé à demander aux familles des décédés pour le creusement de la fosse 2 francs pour les grandes personnes et 1 franc pour les enfants.

Le 29 mai 1887, le conseil municipal vote un crédit de 500 francs pour la transformation de l'ancien cimetière en place publique et pour divers travaux à exécuter dans le nouveau cimetière. Mais le préfet ne peut accepter cette demande de transformation car ce n'est qu'après dix ans à partir de la dernière inhumation qu'une commune a le droit de transformer un cimetière en place publique.

Le délai de 10 ans étant passé, le 3 juin 1888, le conseil municipal décide une seconde fois la transformation de l'ancien cimetière en place publique et vote à cet effet un crédit de 600 francs. Le 6 juillet le maire passe un marché avec monsieur Morin pour l'exécution de ces travaux.

Le 2 juin 1889, monsieur Raymond de Raime, maire, fait observer au conseil que le prix des concessions dans les cimetières de la commune est dérisoire et qu'il y a lieu de les modifier. Le prix des concessions perpétuelles passe de 60 à 120 francs, celui des concessions trentenaires de 30 à 60 francs.

Mais deux ans plus tard, le 7 juillet 1901, alors que depuis le 4 avril Keryado est devenue commune, le nouveau maire, Eugène Le Coupanec, constate qu'il n'y a plus de demandes de concessions. La section de Keryado, ne comptant pas avec l'argent facilement gagné, fit doubler le prix des concessions dans tous les cimetières de Plœmeur par délibération du 2 juin 1889. C'était là un coup droit porté à Plœmeur qui aurait dû maintenir le prix de ses concessions à Plœmeur et à Larmor, les élever à Keryado.
Aujourd'hui, Plœmeur reconstitué ne compte plus qu'une population d'ouvriers et de cultivateurs. Il y a urgence à revenir à l'ancien tarif de 1846. C'est là une mesure essentiellement démocratique, venant en aide aux petites bourses. A l'unanimité, le conseil revient à l'ancien tarif.

Le 6 février 1906, sur la proposition de monsieur Gallois, le conseil municipal adopte un règlement concernant le marché de gré à gré à passer avec madame veuve Le Doussal née Bissonnet pour le service des pompes funèbres.

                                                                                                  Article 1
Madame veuve Le Doussal s'engage à mettre un corbillard à la disposition des habitants de Plœmeur qui lui en feront la demande et ce, pour toutes les religions ou enterrements civils.
                                                                                                    Art 2
L'autorité municipale s'engage à ne pas accepter sur le territoire de la commune d'autre corbillard que celui de Mme Le Doussal.
                                                                                                    Art 3
Si un enterrement vient d'une commune voisine avec un corbillard étranger, ce corbillard s'arrêtera à la limite de la commune, où devra se trouver le corbillard de madame Le Doussal, à moins d'arrangement préalable entre les deux intéressés, auquel cas le corbillard étranger pourra continuer sa route sans que la commune ait à intervenir.
                                                                                                    Art 4
Il en sera de même si la famille d'un défunt mort dans une commune voisine n'avait pas prévenu la concessionnaire, le corbillard étranger devra se conformer aux termes de l'article 3 ci-dessus.
                                                                                                    Art 5
Si Mme veuve Le Doussal ne pouvait pour un empêchement quelconque fournir son corbillard aux familles de Plœmeur qui en feraient la demande, elle serait autorisée alors à emprunter un corbillard dans une commune voisine sans que l'autorité communale ait à intervenir.
                                                                                                    Art 6
Il y aura trois classes de corbillard dont les attributs sont fixés comme suit :
                                                                                           Service ordinaire
                                                                                               1ère classe
Un corbillard sans galerie avec lambrequin frangé, galonné coton, attelé d'un cheval avec housse frangée et galonnée, drap mortuaire frangé et galonné coton                                                                                                                                         35,00
Maison mortuaire
Tenture extérieure de la porte, composée d'un bandeau frangé et galonné coton et deux montants unis                             6,00
Une boite à cartes                                                                                                                                                                   1,00
                                                                                                2e classe
Un corbillard sans galerie avec lambrequin frangé et galonné coton, attelé d'un cheval sans housse, drap mortuaire frangé et galonné coton                                                                                                                                                                        20,00
Maison mortuaire
Tenture extérieure de la porte, composée d'un bandeau et de deux montants unis                                                              4,00
Une boite à cartes                                                                                                                                                                   1,00
                                                                                                3e classe
Un corbillard attelé d'un cheval sans housse avec un bandeau frangé et galonné coton, drap mortuaire galonné coton   15,00
Maison mortuaire
Tenture de la porte, un bandeau galonné coton                                                                                                                     3,00
                                                                                                     Art 7
Quelle que soit la classe choisie par la famille du défunt, madame Le Doussal s'engage à verser à la caisse municipale la somme de cinq francs pour chaque enterrement.
                                                                                                     Art 8
La non observation de la part de madame veuve Le Doussal des articles qui la concernent en cette convention, donnera à monsieur le maire le droit d'en référer au conseil pour en fixer la pénalité ou la résiliation.
                                                                                                     Art 9
La présente convention est faite pour une durée de neuf années qui commencera à courir le premier avril 1906 pour se terminer le premier avril 1915.

Le 12 février 1917, sur la proposition d'une commission chargée d'étudier la révision des tarifs de concessions, le barème suivant est adopté :

Concession perpétuelle, pour une tombe :120 F
Concession trentenaire                                80 F
Concession temporaire de 15 ans               40 F
Concession temporaire de 5 ans                 20 F

Le 4 juillet 1920, le conseil municipal considérant que le cimetière ne peut suffire aux besoins de la population d'environ 1800 habitants, décide de son agrandissement. Monsieur Albertini, architecte voyer de la commune est chargé d'estimer le terrain limitrophe à acquérir et d'en dresser les plans. Le conseil vote un crédit de 10 000 F pour l'acquisition et les travaux d'aménagement. Un emprunt remboursé par une imposition extraordinaire assurera le financement.

L'agrandissement porte sur deux parcelles appartenant à messieurs Mérien et Ridau pour un montant de 3524 francs.
Le 7 novembre le conseil opte pour une clôture de pieux de béton et grillage de fils de fer dont le coût est estimé à 4000 F par M. Albertini plutôt que pour une clôture en maçonnerie de moellons évaluée à 14 000 F. Une plantation d'arbustes au pied du grillage formera une haie vive.

Le 12 juillet 1925, la toute nouvelle municipalité de Larmor-Plage adopte un règlement concernant les concessions de terrains dans le cimetière. On peut y lire :
Art 5. Le prix des terrains à concéder est fixé ainsi qu'il suit :
                                1° pour les concessions temporaires de 15 ans, 30 F le m² ;
                                2° pour les concessions trentenaires, 60 F le m² ;
                                3° pour les concessions centenaires, 150 F le m² ;
                                4° pour les concessions à perpétuité, 200 F le m² ;
                                5° pour réouverture, 1/5 du prix de la concession (droit d'inhumation).
Art 6. Les pauvres seront fondés pour un tiers dans le prix ci-dessus fixé des concessions, suivant les termes de l'article 2 de l'ordonnance du 15 décembre 1845.
Art 10. L'étendue de chaque concession ne peut être inférieure à deux mètres carrés.
Art 15. Il ne pourra être fait plusieurs inhumations dans les concessions de 15, 30 et 100 ans, qu'à la condition qu'il se soit écoulé entre chaque inhumation un intervalle de 5 ans et qu'il reste encore un délai de 5 ans avant l'expiration de la concession, sauf dans le cas où le concessionnaire aurait fait construire un caveau étanche en maçonnerie, ou si les corps ont été superposés de manière que la profondeur réglementaire de 1,50 m soit observée dans la dernière inhumation.

Conformément à la loi du 24 février 1928, le conseil crée la nouvelle classe de concessions cinquantenaires et fixe le prix à 75 F le m².

Le 31 juillet 1926 monsieur Coutillard, maire, signe un traité avec la Société des Pompes Funèbres Générales la reconnaissant comme seule et unique fournisseur et lui concédant le monopole de toutes les fournitures extérieures en échange d'une redevance de 1/10e de leur montant (corbillards et tentures extérieures des maisons mortuaires).
Le tarif distingue 6 classes pour les adultes et 3 pour les enfants de moins de cinq ans.

A titre indicatif, pour un enterrement de première classe, adulte :
Corbillard à galerie argentée avec dôme, 5 panaches, garniture étoilée argent, 2 chevaux avec caparaçons et camails, drap mortuaire, 4 cordons argent.
Cocher en redingote noire et bicorne                                   420 F
Maison : bandeau et rideaux frangés et galonnés argent avec patères et embrasses, un écusson avec chiffre 100 F
Suppléments facultatifs :
       Cortège                   Livrée argent pour le cocher            55
                                      Panaches pour la tête des chevaux 15
                                      Guides argentées                             20
                                      Ecussons, l'un                                  10
                                      Coussin à décorations                      15
                                      Porteurs, les quatre                          40
      Maison                    Boite à cartes                                      5
                                     Tentures formant chapelle et matériel d'exposition 275
Pour un enfant, l'enterrement de troisième classe comporte :
Civière plate, 4 cordons, drap mortuaire, 2 porteurs             40 F

Les tarifs pourront être révisés à la demande de l'une ou l'autre des parties.

Plan de clôture

 


En 1934
, il est question du transfert du cimetière près de l'ancienne butte de tir de Kercavès. Ceci afin de remédier à l'incompatibilité du développement des établissements touristiques à proximité immédiate de ce lieu de mémoire. Ce projet prévu par le plan d'embellissement de la commune ne verra jamais le jour.

Le 20 mars 1938, le conseil municipal de Larmor décide la construction d'un mur de clôture dans la partie sud du cimetière ainsi que de W.C. Le devis descriptif établi deux mois plus tôt par l'architecte Jasseron fait état des murs nord et est alors que les W.C. seront construits contre le mur nord. Il s'agit en fait du mur longeant l'actuel boulevard de Port-Maria et du mur situé à gauche de l'entrée. Les travaux sont évalués à 63 600 F financés par un emprunt du même montant remboursable en 30 ans au moyen d'une imposition extraordinaire de 12,90 centimes additionnels.


En 1970, la commune crée un second cimetière, beaucoup plus grand, en dehors de l'agglomération, destiné à remplacer progressivement celui de Beg-Tal-Men. Il s'agit du cimetière de Kerfornet-Quéhello.