La "cave de Larmor" n°H1523

 

 

Le 8 mai 1690, Marc Le Bras vend à Louise Yvon (Esvan) veuve de Colin Ropert une presse à Larmor.
Sa fille Catherine Ropert en hérite en 1704.

 

Le 30 octobre 1724, Catherine Ropert, veuve de Louis Le Corre demeurant au village de Kerderff, vend à Barthélémy Millet et Jeanne Drouet son épouse demeurant à Port-Louis, une presse à sardines située au bourg de Larmor.
Cette presse était louée à Etienne Le Gal qui a abandonné ses droits en 1720, faute de pouvoir payer la rente qu'il devait.
Catherine Ropert cède donc le fonds de la presse avec tous les droits édificiers, superficiers et réparatoires, y compris une petite maison en appentis couverte d'ardoises à l'est de la presse pour la somme de six cent livres.

 

Une centaine d'années plus tard, la presse est toujours dans la famille Millet, puisque ce sont les dames Fonberg, petites filles de Barthélémy Millet, qui en sont devenues propriétaires.

En 1817, dame Marie Françoise Fonberg veuve de Thumin et demoiselle Anne Fonberg sa sœur, sont propriétaires de la moitié de cette presse à sardines située à Larmor. L'autre moitié appartient à Louise Marie Fonberg veuve de Julien Jacques Faucher et à Marie Jeanne Fonberg veuve d'André Claude Dufilhol.
Le 27 août 1817 Marie Françoise et Anne Fonberg cèdent leur part à leur sœur Louise Marie qui détient ainsi les ¾ de la presse.
Louise Marie Faucher s'oblige à payer à chaque vendeuse trois cent francs le premier septembre, puis trois cent francs le premier mars pour continuer de six mois en six mois jusqu'au décès des dites dames et demoiselles venderesses.

Le 14 mars 1841, Marie Jeanne Fonberg cède sa part à sa sœur Louise Marie Fonberg veuve Faucher qui détient ainsi la totalité de la presse.

 

Jean-Pierre Collin en devient propriétaire en 1841, puis par succession le 27 mars 1856 son fils Guillaume Joseph Collin. Elle est alors exploitée par Louis Le Maistre. En 1883, la presse appartient toujours à sa veuve née Marie Michelle Botlan. En 1895, elle est cédée à Joseph Baland, tonnelier à Larmor, qui la revend deux ans plus tard.

 

 

La "cave de Larmor" n° H1524

 

En 1826, la presse située sur la parcelle H1524 appartient à Jacques Romieux.

 

Elle reste dans la famille Romieux (Hilarion, puis Jacques) pour finalement appartenir en 1926, après la création de Larmor, à Félix Romieux. Mais ce n'est plus une presse. Il s'agit d'une maison.

  

 

 

La "cave de Larmor" n° H1536

 

 

En 1826, la presse située parcelle H1536 et appelée "Cave de Larmor" appartient aux héritiers de Joseph Raul.

 

 

 

 

 

Le "magasin du grand port"

 


En 1826, parcelles H 1518 et 1520 appelées "magasin du grand port" et "magasin de Larmor" appartiennent à Michel Cousin.


En 1903, ces bâtiments appartiennent à Aimé Romieux (juge de paix).

 

 

 

 

La "vieille presse"

 


 

En 1826, ces biens appartiennent aux héritiers de Jean Rio de Quimperlé. Ils sont appelés "la vieille presse", qualifiée de masure et le "jardin de la vieille presse" et la "loge à porcs".