La presse à Camus


 

Le 5 septembre 1859 Charles Alfred Camus, négociant demeurant à La Rochelle momentanément logé à l'hôtel de France en la ville de Lorient, achète aux héritiers Sceau la parcelle H 1572 de 9 a 50 ca, moyennant la somme de 500 francs.

Le lendemain 6 septembre, il achète aux héritiers de Jeanne Louise Le Chaton une parcelle de terre située à Larmor en bordure de la plage de Toulhars, d'une contenance d'environ 21 a 27 ca.
Cette vente est consentie moyennant la somme de trois mille francs.

 

Le 31 mars 1866, Mathurin Le Bras également presseur de sardines, vend à Charles Camus une parcelle de lande nommée Touloupry, d'une contenance de 3 a 65 ca, limitrophe de la précédente, pour la somme de 500 francs.

Le 19 mars 1867, Camus achète à Le Mintec la parcelle H 1576 de 3 a 90 ca.

 

Le 7 juin 1882, monsieur Camus demande l'autorisation de construire un petit bassin devant son usine afin de pouvoir laver le poisson à marée basse. Il serait situé à 39 m de son établissement, à côté de celui de monsieur Le Bras et aurait 5 m sur 3 et une profondeur d'un mètre.

 

Charles Alfred Camus toujours domicilié à La Rochelle décède à Larmor où il est de passage, le 11 octobre 1883.

 

Le 7 février 1896, ses héritiers vendent à Pierre François Le Bras une usine servant à la fabrication de conserves de sardines à l'huile, comprenant magasins, ateliers, salorge, maison d'habitation, avec terrain et dépendances, mais sans matériel ni outillage. Ils cèdent également, mais sans aucune garantie, un quai construit au bord de la mer par leur père.
La vente est consentie moyennant le prix de 12 000 francs.
Pierre François Le Bras n'est autre que le fils de Mathurin Le Bras, ancien propriétaire d'une partie du terrain de l'usine Camus.

 

Deux ans plus tard, le 14 février 1898, Pierre François Le Bras vend son usine à Joachim Le Bras, vicaire de Plœmeur chargé de l'église de Larmor, pour le prix de 12 000 francs.
Il la met à la disposition des Sœurs de la Sagesse qui y ouvrent une école.