Autres presses

 


D'autres presses à sardines ont existé, mais nous ne parvenons pas à les situer ou à trouver d'autres renseignements les concernant.

A Larmor
◊ Le 11 août 1743, les consorts Boulbard louent pour cinq ans à Barthélémy Millet une presse à sardines avec toutes ses appartenances et dépendances, située sur le rivage de la mer pour deux cent dix livres ; y compris les barres garnies, faux fonds de barriques, broches à sardines et civières.
Le 22 janvier 1748, ils délivrent une quittance à Millet, pour le bail d'une presse située au bourg trévial de Larmor.

 

au Kernével
◊ Le 20 décembre 1706, Marie Louin demeurant au Kernével a acquis ce bien par contrat judiciaire.
Le 7 décembre 1712, elle le revend à Jean Denyau et à Jeanne Maillard son épouse de Port-Louis. Il s'agit d'une maison avec appentis et un petit jardin cerné de murets, situés au Kernével.
Jeanne Maillard devenue veuve est contrainte de mettre en vente ce bien qu'elle ne parvient pas à payer.

Jacques Miquelard, marchand bourgeois de Port-Louis, et Anne Cléquin son épouse, sont acquéreurs le 16 octobre 1717 pour 700 livres.
Lors de la mise en possession en présence de Vincent Periot maître maçon et de Guillaume Le Roy couvreur, il est constaté que la couverture de paille de la maison et de l'appentis est de nulle valeur ce qui cause un dommage considérable à la dite maison. Ils estiment qu'il en coutera trois cent livres pour faire toutes les réparations urgentes et nécessaires pour éviter la ruine de la maison.

Le 17 mai 1729, Jacques Miquelard et Anne Cléquin vendent à Françoise Mariteau, veuve de noble homme Jean de Surville, receveur des fermes du roy à Port-Louis, une maison couverte d'ardoises avec ses appentis et presses à sardines y joignant au couchant et un jardin cernés de murs, situés au Kernével.
La vente est faite pour la somme de dix-huit cent cinquante-huit livres.
En 1737 Françoise Mariteau précise qu'elle a agi pour le compte de son gendre Louis Guymont époux de sa fille Catherine de Surville.

Le 28 mai 1746, Marie Rose Guymont épouse de René Louis Marie de Surville, officier de la Compagnie des Indes absent en mer, revend à sa mère Françoise Mariteau pour la somme de six mille livres les héritages suivants venus de son beau-frère Louis Guymont : Une maison couverte d'ardoises avec ses appentis et presses à sardines y joignant couvertes de tuiles, cour et jardin cernés de ses murs, situés au village de Kernével, à présent possédés à titre de ferme par le sieur Jacques Fabre agissant pour Jean Ribes, receveur général du canal royal à Toulouse.
Une autre maison avec un four y joignant au nord, donnant au midi sur la précédente maison et du nord à terre aux héritiers de Jacques Pesron, ouvrant au levant sur un chemin sur lequel la dite maison a trente-six pieds de face, de plus un jardin et une parcelle de terre autrefois sous pâture au derrière de la maison ayant de largeur au couchant vingt-quatre pieds en tout cas ce qui peut rester de largeur après les vingt-quatre pieds de terrain ci-devant vendu au défunt sieur Jacques Pesron par Sylvestre Calvé et Jeanne Reboul sa femme.
Laquelle maison a un petit mur et un puits mitoyen entre elle et les héritiers du dit feu sieur Pesron.
Cette maison est possédée à titre de ferme par Pierre Le Cuiche.

 

◊ Le 25 février 1785, Perrine Françoise Loget vend à Jean Marie Portanguen maître voilier à Larmor et à Marie Françoise Rio un terrain et une ruine de presse situés au Kernével.
Il s'agit d'un grand courtil cerné de muret aux couchant et nord et au levant des vestiges d'un mur démoli dans tout son milieu avec un puits bout du nord au coin du levant, donnant le dit courtil au midi à muraille aux héritiers Maréchal de Lorient, du couchant sur pré à Olivier Salo de Keramzec, du nord sur la ruelle conduisant de Larmor au Kernével, contenant ce premier mesurage onze cordes deux tiers et douze pieds.
Joignant immédiatement le dit courtil un jardin cerné de muret au nord et donnant sur la ruelle qui le sépare d'une ruine de maison aux dits héritiers Maréchal, du levant sur le mur de dossier de la dite ancienne presse à sardines ruinée, du midi où il y a les traces de deux appentis sur ruine de maison aux dits héritiers Maréchal avec un recoin bout du midi de la dite ruine de presse joignant la maison de François Le Meur contenant sous fond six cordes vingt-deux pieds carrés.
Au levant du dit jardin et lui servant de clôture est la dite ruine de presse à sardines ayant de long quarante-six pieds et de large quatorze. Au-devant de cette presse un terrain vide et déclos donnant du levant sur maison à la veuve Taureau, chemin charretier qui forme la séparation, du midi sur pignon et jardinet au dit François Le Meur, du nord sur l'issue de la ruelle servant autrefois d'entrée à la maison des dits héritiers Maréchal, contenant le dit terrain vide quarante pieds de long sur vingt-neuf de large, autrement deux cordes huit pieds carrés.
La vente est consentie pour la somme de sept cent livres.

 

◊ En 1826, le cadastre fait état d'une "ancienne presse" à sardines appartenant à Guillaume Ollivier, négociant à Lorient.

En 1842, cette propriété appartient à Auguste Michel du Kernével et n'est plus utilisée en tant que presse.