La presse Galabert

 


En 1826, le cadastre fait état d'une "presse", du "grand magasin", et de la "cour de la cave du grand port" appartenant à Marie Cécile Le Lubois, veuve de François Louis Galabert.

A la requête de Auguste Louis et Charles Félix Galabert contre leur mère Marie Cécile Le Lubois et leurs deux sœurs Cécile Adrienne et Marie Julie Galabert, le 6 juin 1827 il est procédé à la vente judiciaire d'une maison à Lorient et de 5 presses à sardines : une à Larmor, une au Kernével, une à Lomener, et deux à Groix.
La presse de Larmor près le rivage de la mer est composée d'une maison, de deux magasins à saler, d'une grande cour et de deux petits jardins valant huit cent francs de location.
Elle est adjugée à Me Lagillardaie pour le compte de Joseph Marie Le Montagner, notaire royal à la résidence de Lorient au prix de huit mille six cent francs qui la cède le 22 septembre à Pierre Félix Romieux.

Le 14 janvier 1857, Anne Michelle Le Bras, veuve de Pierre Félix Romieux et sa fille Marie Michelle Séraphine Romieux vendent à Pierre Auguste Boy, négociant demeurant à Lorient, une propriété consistant en une presse actuellement servant de fricasserie, avec jardin et dépendances pour la somme de 8.000 francs.

Puis à Paul Boy, négociant à Lorient, jusqu'en 1882.

   

De 1882 à 1887 elle est la propriété de Léonce Boy, également négociant à Lorient.

En 1887, Achille Théophile Colin, avocat demeurant 9 rue des Fontaines à Lorient, en devient propriétaire.
En 1926, la presse qui n'est plus en service appartient à Achille Louis Colin, courtier maritime à Nantes, pour la parcelle n°1534 et à Alexis Le Corre pour la parcelle n°1533.