La presse de Gardye

 

 

Louis Joseph Gardye de la Chapelle, né le 28/12/1753 au Bourgneuf en Kervignac.
Au moment de la Révolution, il est prêtre non conformiste, déporté, et possède une presse à sardines au bourg de Larmor.

Il décède le 12 mai 1794 à Rochefort.

 

Du 11 au 14 germinal an III (du 31 mars au 3 avril 1795) il est procédé à l'estimation de ses biens situés au bourg de Larmor et en particulier :
Une presse à sardines, nommée Er-presse, aussi couverte en ardoises et pavée en petits cailloux, ouvrant au midi sur la place de Larmor, ayant de long à deux longères soixante-quatre pieds avec un mur de refend au milieu d'un bout à l'autre, de franc à un pignon trente-six pieds et de haut neuf pieds, prisée 3000 livres,
L'ensemble de ses biens est loué pour six ans au citoyen Fraise par bail sous seing privé à compter du 1er mars 1793 pour la somme de 350 livres. 

Lors de la première séance de vente, aucune enchère n'est portée.
L'adjudication définitive est fixée au 5 thermidor (23 juillet 1795). Mais, l'administration instruite par les papiers publics qu'il existe un décret portant sursis à la vente des biens des ecclésiastiques déportés, arrête : oui le procureur syndic qu'attendu que celui-ci en provient, il ne sera pas procédé à son adjudication définitive.

 

En 1826, selon le premier cadastre, la presse qui ne fonctionne plus est devenue la propriété de la veuve de Jean Pierre Monfort, également propriétaire de la presse de Toulhars.